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Image Interview :  Zach Bradford, PDG de Cleanspark

Interview : Zach Bradford, PDG de Cleanspark

Timer12 min de lecture

« Notre objectif, en tant que mineur de Bitcoin, consiste à rester le plus longtemps possible en lice »

Zach Bradford PictureLorsque la ville d’Henderson a construit son premier quartier en 1941, Gene Hackman avait 10 ans et déjà décidé qu’il voulait devenir acteur¹, le géant des médias Ted Turner découvrait l’internat² et Francis Ford Coppola, âgé de deux ans, venait de déménager avec sa famille de Détroit à New York, destiné à construire un héritage unique³.

Située au cœur du désert, à quelques kilomètres seulement de Las Vegas, cette commune, qui doit son nom au sénateur américain Charles Henderson, a été surnommée la « ville du destin » par John F. Kennedy. Après avoir servi de centre de production de magnésium aux États-Unis, essentiel pour les munitions de la Seconde Guerre mondiale, la ville s’est transformée en un lieu de loisirs, connue pour ses installations adaptées aux familles, ses ranchs et ses sentiers de randonnée.

C’est là que nous avons visité le siège de CleanSpark, installé dans un petit bâtiment modeste, discrètement situé entre un cabinet d’avocats et un centre de chirurgie ophtalmologique. Exhibant un extérieur sans fioritures, le bureau est manifestement bien équipé. Un employé de CleanSpark nous a ouvert la porte avant même que nous n’ayons sonné. Derrick, l’assistant-exécutif du PDG, avait déjà tout préparé pour notre arrivée.

Cette réunion a eu lieu alors que Las Vegas accueillait le CES, l’occasion parfaite de nous entretenir avec l’un des plus grands mineurs de Bitcoin des États-Unis. Notre objectif ? Mieux comprendre la trajectoire et les futurs projets de CleanSpark, notamment à l’heure où le nouveau président des États-Unis a officiellement affirmé son soutien au secteur.

Vêtu d’un costume deux-pièces impeccable, vraisemblablement confectionné dans un tissu italien raffiné, Zach Bradford nous a accueillis dans son bureau spacieux mais sobre, où des pièces de collection sur le thème du Bitcoin et de Satoshi sont soigneusement exposées. Concentré et direct, le PDG et président de CleanSpark a accepté de répondre à toutes nos questions.

« Pourquoi Henderson ? » lui avons-nous demandé. « Il n’y a pas de sites de minage ici. »

« Il fait bien trop chaud pour ça », a-t-il répondu. « Mais, vous savez, nous avons un excellent aéroport qui me permet de me rendre rapidement partout où j’ai besoin d’aller. Il était logique pour nous d’être sur la côte ouest lorsque nous étions dans le secteur de l’énergie. Aujourd’hui, nous pouvons gérer toutes nos mines à distance depuis une pièce située juste au bout du couloir. »

Le secteur du minage éveille la curiosité. Explorons-le de plus près.

Cette interview a été adaptée pour plus de clarté.

 

 

Quand avez-vous commencé à vous intéresser au Bitcoin ?

Nous avons fondé l’entreprise en 2014, alors que nous étions dans le domaine de l’énergie. Pour l’anecdote, je me rendais dans un centre de données spécialisé dans le minage de Bitcoin pour échanger sur un projet énergétique. Au fil de ma compréhension de leurs activités, nous avons commencé à élaborer des modèles afin d’évaluer l’impact des économies réalisées sur les revenus. Ensuite, le COVID est arrivé, suivi du confinement. J’ai alors mené de nombreuses recherches, me laissant finalement emporter dans une spirale infernale. Jusqu’alors, j’étais plutôt sceptique au sujet du Bitcoin. En me fondant sur mes découvertes, j’ai commencé à changer d’avis sur la crypto-monnaie. À la fin de l’année, j’ai proposé au conseil d’administration d’oublier le secteur de l’énergie et d’acquérir le centre de données. Six mois plus tard, je me suis présenté au conseil d’administration pour proposer de vendre l’entreprise d’énergie et de tout miser sur le Bitcoin. D’une certaine manière, je suis arrivé un peu tard sur le marché du Bitcoin, mais au fond, je crois l’avoir appréhendé sous un angle totalement différent. J’étais contrarié à l’époque. Nous travaillions dans les énergies renouvelables, un domaine qui n’est jamais rentable. Vous voulez changer le monde de manière positive, mais financièrement, cela n’a aucun sens. Transformer l’énergie en bitcoins, pour en faire profiter le monde d’une manière totalement nouvelle, a été pour moi un grand changement.

 

Comment percevez-vous l’évolution de l’entreprise ?

Je suis très satisfait du chemin parcouru et de chaque étape : les choses arrivent pour différentes raisons. Nous avons adopté une approche très anticyclique depuis le minage de notre premier bitcoin en décembre 2020. Un mois plus tard, le Bitcoin a amorcé le premier bull market auquel j’ai pris part, nous plaçant face à un choix : accélérer notre croissance pour suivre les tendances ou adopter un rythme plus modéré. Nous avons choisi de nous développer, mais en privilégiant des étapes stratégiques. Notre progression a été plus mesurée que celle de certains de nos pairs, et c’était parfaitement assumé. Au contraire, nous avons progressé plus lentement durant le bull market, mais à l’arrivée du bear market, nous avons redoublé d’efforts et connu une croissance fulgurante. Nous avons acquis des actifs à moindre coût, adoptant ainsi une stratégie opposée à celle du reste du marché tout au long du processus. Cette démarche nous a permis d’augmenter notre hash rate plus que quiconque au cours des 24 derniers mois. Nous sommes actuellement₄ le deuxième plus grand mineur en termes de hash rate et nous comptons bien conserver cette position. Pour nous, le plus important, c’est d’être parmi les trois premiers. Il ne s’agit pas d’être le plus grand. Notre progression a consisté à nous réveiller chaque matin en mesurant le jour présent pour ce qu’il est et non pour ce que nous voudrions qu’il soit. Nous agissons en fonction de la situation du Bitcoin et nous nous orientons en fonction de sa direction. Nous vendrons des bitcoins sur certains marchés et en conserverons sur d’autres. Il est question d’être capable de prendre ses propres décisions. Je ne me préoccupe guère des gros titres.

 

Diriez-vous que cette approche prudente vous a aidé à faire face au bear market ?

Je pense, oui. Nous étions bien armés lorsque nous sommes entrés dans le bear market. Beaucoup de nos pairs étaient très endettés, et donc essentiellement faibles. Ils étaient contraints d’utiliser des fonds pour couvrir leurs dettes, plutôt que pour financer leur croissance. Nous avons donc acheté de grandes quantités d’actifs en difficulté, de nouveaux sites vierges sur lesquels nous pouvions commencer à construire en plein bear market au lieu d’essayer de terminer un site très coûteux sur un bull market. Cela nous a été très bénéfique.

 

Envisagez-vous d’explorer des juridictions en dehors des États-Unis ou comptez-vous continuer à vous concentrer sur le pays ?

Notre signature, c’est « le mineur de Bitcoin de l’Amérique ». Il y a beaucoup de croissance aux États-Unis, mais, à l’image de Coca-Cola, en tant qu’entreprise du sud des États-Unis, nous sommes présents dans tous les pays. À long terme, je suis convaincu que nous nous établirons dans de nombreux pays, mais pour l’instant, le moyen le plus facile et rapide pour nous de nous développer est de le faire chez nous. Les opportunités ne manqueront pas dans un avenir proche pour que cela se réalise. Celles à l’étranger sont différentes, n’est-ce pas ? Elles comportent leur propre lot de risques et doivent répondre à nos critères spécifiques. Si nous décidons de nous exporter à l’étranger, la rentabilité doit être au rendez-vous. Je ne parle pas d’une amélioration de 10 ou 20 %, mais d’une véritable croissance. C’est cela qui nous incitera à saisir des opportunités à l’étranger.

 

« Nous entrons dans un climat où le Bitcoin sera politiquement sensible »

 

Comment pensez-vous que l’administration Trump affectera le paysage du minage de Bitcoin ?₅

Je pense qu’il sera affecté de manière positive. Nous avons été confrontés pendant quatre ans à une administration qui s’y est opposée. De nombreuses promesses ont été faites, et il est difficile de savoir si elles seront tenues, mais si nous évoluons dans un environnement neutre, la situation sera meilleure qu’elle ne l’a été durant les quatre dernières années. Dans le meilleur des cas, nous bénéficions d’un excellent soutien en faveur du secteur et, dans le pire des cas, d’un climat neutre. Quoi qu’il en soit, les deux scénarios sont meilleurs que celui des quatre dernières années.

 

Certains pourraient penser que le grand public perçoit encore de manière négative le secteur du minage de Bitcoin. Un changement est-il en train de se produire ?

Oui, je pense. Cela vient en partie de ce que nous appelons l’approche frontale : nous entrons et nous interagissons avec nos communautés de manière très active. Par le passé, beaucoup d’entreprises ont, par crainte, construit des sites de minage sans demander la permission, sans interagir, en tentant de se débrouiller toutes seules. Lorsque les communautés reconnaissent les avantages du minage de Bitcoin en termes d’impôts et d’emplois, la perception change. Les impôts sont probablement l’élément le plus important, car nous apportons un retour sur investissement considérable à l’assiette fiscale d’une communauté, par rapport au nombre d’emplois que nous offrons. Nous observons des réactions très positives au sein de la communauté. Je pense que cette tendance va s’accentuer. Nous constatons que certains États sont en train de l’adopter. Le Wyoming, par exemple, tant au niveau législatif qu’au niveau communautaire. Le Tennessee aussi tout particulièrement. Il y a encore beaucoup du travail. Les avantages et les inconvénients ne manquent pas, mais nous nous apprêtons à entrer dans un climat où le Bitcoin sera politiquement sensible en termes de contrôle du réseau, au risque d’une guerre de hash, n’est-ce pas ? Nous voyons des États-nations comme la Chine et la Russie continuer à augmenter leur hash rate. Les États-Unis vont réagir. Lorsque le problème se posera, nous bénéficierons d’un soutien supplémentaire, que ce soit au niveau gouvernemental ou communautaire.

 

Vous attendiez-vous à ce que l’ETF Bitcoin ait une telle incidence ?

Son effet sur le prix a été plus faible que ce que j’imaginais. Il a néanmoins joué un rôle sur l’offre et la demande. La principale conséquence des ETF a été de mieux intégrer le Bitcoin dans le paysage financier. L’effet était conforme aux attentes, mais les répercussions continuent de se faire sentir : sur le prix, sur l’offre.

 

Vous avez annoncé l’année dernière le futur lancement d’un bureau de trading interne, où en êtes-vous ?

C’est en cours. Nous avons adopté une approche relativement prudente et avons agi avec modération dans la rapidité de sa mise en place. Nous détenons plus de 10 000 bitcoins. La question est de savoir comment les monétiser au mieux. Il y a un risque chaque fois que vous utilisez un actif pour gagner de l’argent. Nous prenons très au sérieux le risque de contrepartie. Nous pourrions céder nos bitcoins à quelqu’un et obtenir un retour sur investissement demain. Mais nous ne le ferons pas avant d’être prêts. Nous prévoyons de réaliser notre première transaction en février. C’est donc pour très, très bientôt.

 

Envisagez-vous d’utiliser vos installations pour l’IA ?

Je pense que nous sommes la seule entreprise à ne pas en avoir parlé. Bon, ce n’est pas tout à fait vrai, nous en parlons, nous évoquons même l’idée de ne pas le faire. Nous sommes convaincus d’être le meilleur mineur de Bitcoin et nous pensons que cela tient en partie à notre volonté constante d’améliorer ce que nous faisons. Le trimestre dernier, nous avons extrait des bitcoins à 36 250, n’est-ce pas ? Nous nous retrouvons avec une marge bénéficiaire de 66 %. Parmi toutes les opportunités liées à l’IA que nous avons étudiées (et il y en a eu plusieurs qui sont passées sur notre bureau), aucune ne peut générer des flux de trésorerie immédiats d’une telle ampleur. Tout le reste représente un investissement important maintenant, avec l’espoir qu’un client viendra dans deux ans. Le Bitcoin reste la meilleure option. Nous disposons de 28 centres de données différents. Peut-être qu’il faudra attendre le prochain bear market. Il pourrait être judicieux d’utiliser les contrats d’énergie sous-jacents pour les monétiser en faveur de l’IA plutôt que du Bitcoin. Tant que la dynamique de rentabilité du Bitcoin ne change pas, je ne nous vois pas apporter de modifications.

 

En ce qui concerne le prochain bear market, je ne vous demande pas de prédire quand il se produira, mais quelle forme prendra-t-il selon vous ?

Je ne pense pas que nous assisterons aux mêmes chutes que par le passé. Cela va dépendre de plusieurs événements macroéconomiques, mais il est intéressant de noter que l’un des plus importants est le Staff Accounting Bulletin 121, qui permet aux banques de détenir du Bitcoin. Cela rend la détention de Bitcoin plus facile. Si je n’ai pas à ouvrir un compte sur une place de cotation, si je n’ai pas à obtenir mon propre portefeuille matériel, si je n’ai pas à faire toutes ces démarches, je pense que sa valeur ne baissera pas autant. Quel que soit le pic, je pense que le déclin sera moins important. Indépendamment de cela, nous nous préparons en ayant l’une des flottes les plus efficaces. Si vous regardez le hash rate mondial, beaucoup de machines doivent se débrancher avant la nôtre : nous bénéficions de bons tarifs d’énergie, de bons environnements commerciaux. Notre objectif consiste à rester le plus longtemps possible en lice, nous souhaitons être parmi les 20 à 25 % les plus efficaces au niveau mondial et cela nous protège contre les risques de baisse, car même si le Bitcoin prend la direction opposée, beaucoup d’autres arrêteront de miner avant nous, et c’est à notre avis le facteur le plus important.

 

« Nous avons acquis beaucoup de petits sites : 10 mégawatts multipliés par 10, c’est toujours 100 mégawatts »

 

Pourriez-vous fabriquer vos propres puces ? 

Au cours des cinq premières années de l’entreprise, lorsque nous travaillions dans le secteur de l’énergie, nous fabriquions du matériel de commutation, nous construisions des logiciels, etc. Je suis donc conscient de la difficulté de fabriquer des produits et de créer des logiciels. Plutôt que de faire des investissements ou même d’essayer de fabriquer quelque chose nous-mêmes, je préfère avoir la possibilité de choisir. Si Bitmain produit la meilleure machine aujourd’hui, je veux l’acheter. Si Canaan fabrique la meilleure machine demain, c’est celle-là que je voudrai acheter. Si, au lieu de cela, nous essayons de construire ou d’investir, nous commençons à nous enfermer et nous nous privons d’options. Nous ne voulons pas nous mettre dans une position où nous avons investi des dizaines de millions de dollars dans un projet sans en tirer aucun bénéfice.

Je pense que cela ne fait que compliquer les choses.

 

Je voudrais revenir sur ce que vous avez dit à propos du fait de ne pas vouloir être le plus gros mineur : pouvez-vous nous expliquer cette stratégie ? 

L’une des raisons pour lesquelles nous avons atteint cette envergure, c’est que nous nous sommes développés de manière stratégique, sans idéologie et sans chercher à faire les gros titres. Si mon objectif était uniquement de faire parler de moi, je ne construirais que lorsque je pourrais annoncer un grand site. Au lieu de cela, j’ai acquis de nombreux petits sites que nous exploitons avec une grande efficacité. Après tout, 10 mégawatts multipliés par 10, c’est toujours 100 mégawatts. Nous n’avons rien contre l’idée de devenir le plus grand, mais ce n’est pas une fin en soi. Certains acteurs du secteur ne jurent que par cette métrique. S’ils ne peuvent pas être les plus grands et produire le plus de bitcoins à tout prix, ils n’ont plus rien. Nous préférons au contraire que notre excellence opérationnelle soit toujours au cœur de nos activités. Il y a de fortes chances que nous devenions les plus grands, mais ce sera avant tout grâce à la solidité financière de notre modèle, qui ouvrira la voie à de nouvelles opportunités, à la réussite et à de bons partenariats pour l’avenir. Mener une bataille idéologique pour être le plus grand coûte extrêmement cher.

 

Comment mettre en œuvre cette stratégie ?

La magie opère aux points d’intersection. Nous n’avons jamais exigé que chaque site affiche le prix de l’énergie le plus bas en titre. Si j’attendais que chaque site bénéficie d’un tarif à 3,5 cents, je ne me développerais jamais. J’en trouverais peut-être un tous les quatre ans, car ils existent. Aujourd’hui, nous exploitons de nombreux sites autour de 4,5 cents. Certes, mon coût énergétique est environ 15 % plus élevé, mais en pouvant miner des bitcoins dès maintenant plutôt que dans trois ans, je génère bien plus de bitcoins et de flux de trésorerie sur cette période que si j’attendais le prix idéal. Nous acceptons donc des coûts énergétiques plus élevés. Nous ne cherchons pas les plus bas. De plus, l’avantage d’un tarif plus élevé, c’est la disponibilité qui l’accompagne. Pour obtenir un prix de 3,8 cents, il faudrait aller au Texas et subir des interruptions 20 à 40 % du temps. À la place, en payant 10 à 15 % de plus, nous pouvons miner 100 % du temps. Encore une fois, il s’agit d’une approche stratégique plutôt qu’idéologique.

 

¹ https://www.deseret.com/1988/8/18/18775376/gene-hackman-least-likely-to-succeed/

² https://www.jermainebrown.org/posts/ted-turner-part-1-maverick-in-the-making

³https://archive.nytimes.com/www.nytimes.com/books/first/s/schumacher-coppola.html?scp=39&sq=detroit%20mi&st=cse

₄ En janvier 2025

₅ Cette interview a été réalisée avant l’investiture de Donald Trump

 À la date du 3 février 2025, Cleanspark fait partie de l’indice Blockchain Global Equity Index (BLOCK Index), conseillé par CoinShares International Limited, et de l’ETF CoinShares Bitcoin Miners (WGMI) géré par CoinShares Valkyrie LLC.

Ecrit par
Jérémy Le Bescont Author Picture
Jeremy Le Bescont
Publié le20 Fév 2025

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