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Pourquoi le Bitcoin est-il résilient ?

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Au moment de son lancement en 2009, le Bitcoin a suscité l’intérêt des premiers adeptes de la scène tech, intrigués par ce que Satoshi Nakamoto, le pseudonyme du ou des fondateur(s), appelait le « système de monnaie électronique de pair-à-pair ». Au fil des années, le Bitcoin a gagné en notoriété, aussi bien comme actif que comme moyen d’échange, jusqu’à être considéré comme un rival potentiel de l’or par des acteurs financiers majeurs tels que Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale, et Goldman Sachs, l’une des principales banques d’investissement. Cet article explique pourquoi nombre d’individus sont prêts à faire confiance au pionnier en matière de cryptomonnaie.  

 

L’architecture du Bitcoin

Contrairement aux institutions financières traditionnelles telles que les banques, Satoshi Nakamoto a conçu le Bitcoin tel un réseau décentralisé, lequel n’est pas contrôlé par une seule et même entité. Il s’appuie plutôt sur un mécanisme de consensus connu sous le nom de « preuve de travail » pour valider les transactions et conserver les données.

Les nœuds, des ordinateurs implantés aux quatre coins du monde, exécutent le logiciel qui prend en charge la blockchain sous-jacente du Bitcoin. Les mineurs s’affrontent pour résoudre des problèmes mathématiques complexes, lesquels nécessitent une puissance de calcul considérable, pour avoir le droit de traiter des transactions et d’ajouter de nouveaux blocs à la chaîne. En échange, ils reçoivent des récompenses sous forme de nouveaux Bitcoins. Suite au dernier halving qui a eu lieu en avril 2024, ces récompenses de bloc valent aujourd’hui 3,125 BTC (314 000 dollars en décembre 2024). Les nœuds complets (ou full nodes), un groupe distinct de participants, stockent l’intégralité de la blockchain et sont chargés d’éviter les doubles dépenses de Bitcoins.

Le mécanisme de consensus sécurise le réseau. Si un tiers malveillant avait pour intention de modifier une transaction déjà enregistrée sur la blockchain, il devrait pour cela contrôler 51 % de la puissance de calcul du réseau, une action communément appelée « attaque à 51 % ». Cependant, le coût inhérent à une telle attaque (près de 2 millions de dollars par heure en décembre 2024) en minimise les risques.  

Même un État-nation aurait des difficultés à nuire au Bitcoin. Des chercheurs ont mené une expérience pour découvrir la manière dont un pays pourrait attaquer le réseau en construisant ses propres exploitations minières à circuits intégrés spécifiques à l’application (ASIC). Leurs conclusions, publiées en février 2024, démontrent qu’une attaque serait économiquement impossible. En effet, les chercheurs estiment que fabriquer suffisamment d’exploitations (en considérant qu’un nombre suffisant de puces soit disponible) coûterait plus de 20 milliards de dollars, à raison de 40 millions d’unités à 500 dollars. De plus, une telle attaque coûterait près de 8 millions de dollars par heure en raison du niveau de puissance de calcul introduit dans le réseau par les nouvelles exploitations.  

 

La rareté du Bitcoin

Contrairement aux monnaies fiduciaires qui peuvent être imprimées à volonté par les banques centrales, l’une des principales caractéristiques du Bitcoin est sa rareté. En effet, Satoshi Nakamoto a plafonné l’offre à 21 millions de BTC pour en faire une monnaie anti-inflationniste, ce qui semble avoir fonctionné. Ainsi, le taux d’inflation du Bitcoin s’est établi à 1,7 % en décembre 2024. À la même date, 19,79 millions de BTC étaient en circulation, soit 94 % du total.

Pour conserver cette rareté, Satoshi Nakamoto a mis au point deux mécanismes. Le premier mécanisme implique de mettre de nouveaux coins en circulation au compte-gouttes, sous forme de récompenses de bloc. Quant au second mécanisme, il vise à réduire ces récompenses de 50 % à chaque fois que le protocole produit 210 000 blocs, un processus qui prend environ quatre ans. Ces événements, connus sous le nom de « halving » au sein de la communauté crypto, sont très attendus en raison de l’incidence qu’ils ont eu sur le prix du BTC par le passé. Suite au premier halving qui a eu lieu en novembre 2012, alors que le Bitcoin valait environ 12 dollars, la récompense de bloc était passée de 50 à 25 BTC. Le quatrième halving a eu lieu en avril 2024, tandis que le tout dernier coin devrait être miné en 2140.

L’ampleur du marché mondial des devises remet la rareté du Bitcoin en perspective. Des recherches menées par CoinShares, lesquelles visent à prédire la valeur du Bitcoin selon son adoption comme moyen d’échange, indiquent qu’il devrait atteindre 3,5 % de part de marché d’ici 2039. S’il s’avère exact, ce résultat représenterait un progrès remarquable, le tout dans un laps de temps relativement court, ce qui ne manquerait pas d’avoir une incidence sur le prix du Bitcoin. Ceci étant, les monnaies fiduciaires devraient continuer de jouir d’une position pour le moins dominante. 

 

Bitcoin est synonyme de confiance

L’or a joué un rôle majeur au sein du système financier mondial, notamment lorsque des pays tels que les États-Unis et le Royaume-Uni ont lié la valeur de leur monnaie à l’or, un mécanisme connu sous le nom d’étalon-or. Traditionnellement, par sa tendance à conserver son pouvoir d’achat, le « métal jaune » sert aussi de réserve de valeur que les investisseurs conservent pendant les périodes de fluctuation des marchés résultant d’une incertitude géopolitique ou d’une instabilité économique.

La rareté du Bitcoin a régulièrement conduit à des comparaisons avec l’or, tout en alimentant le narratif autour de l’or numérique, les deux actifs partageant de nombreuses caractéristiques :   

  • La durabilité : depuis que Satoshi Nakamoto a miné le premier bloc, le réseau Bitcoin affiche une disponibilité (le temps de fonctionnement du système) de 99,98 % ;

  • La divisibilité : la plus petite unité du Bitcoin est un Satoshi, ce qui correspond à un cent millionième de BTC ;

  • La portabilité : stocké dans un portefeuille numérique, le Bitcoin est facile à transporter.

En matière de divisibilité et de portabilité, on pourrait même avancer que le Bitcoin est une réserve de valeur plus efficace que l’or.

Les réserves de valeur peuvent également servir de rempart contre l’inflation, que ce soit pour les investisseurs ou les particuliers. Ce n’est pas un hasard si l’inflation au Nigeria, classé deuxième dans le dernier indice d’adoption du Bitcoin publié par Chainalysis, a oscillé autour de 30 % pendant la majeure partie de 2024. D’autres pays ayant connu une inflation élevée, tels que la Turquie, l’Argentine et le Venezuela, figurent dans les 20 premiers pays de cette liste.

Enfin, le Bitcoin offre un degré de transparence sans précédent par rapport aux institutions financières traditionnelles. En effet, la blockchain est accessible au public, ce qui signifie que chacun peut consulter le registre dans son intégralité. Des explorateurs tels que Blockchain.com présentent des transactions en direct et un enregistrement des derniers blocs ajoutés à la chaîne. La blockchain fournit également une piste pour de potentiels audits. Par exemple, en cas de piratage, les enquêteurs peuvent assurer un suivi des transferts de coins entre portefeuilles, mais ils ne peuvent pas identifier directement l’auteur de l’infraction en raison du pseudo-anonymat inhérent au Bitcoin et qui constitue l’une de ses caractéristiques.

 

En résumé

Le Bitcoin est résilient pour diverses raisons.

Tout d’abord, il est décentralisé. De nombreux nœuds répartis aux quatre coins du monde exécutent le logiciel de la blockchain. Il s’appuie sur un mécanisme de consensus appelé « preuve de travail » pour valider les transactions, ce qui implique que les mineurs consomment une puissance de calcul considérable pour résoudre des équations complexes. Le coût inhérent à cette puissance rend quasiment impossible le piratage du réseau.

Le Bitcoin est également rare. Satoshi Nakamoto a plafonné l’offre totale à 21 millions de BTC et a conçu deux mécanismes, les récompenses de bloc et des « halvings » réguliers, en vue de conserver cette rareté.

La confiance constitue un élément indissociable du Bitcoin. Les investisseurs et autres individus le considèrent comme une réserve de valeur, compte tenu de ses similitudes avec l’or, tandis que la blockchain offre une transparence sans précédent, permettant à quiconque de consulter un enregistrement de chaque transaction.

Ecrit par
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Publié le09 Jan 2025

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