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Image Bitcoin : le kit de survie essentiel dans cette guerre monétaire

Bitcoin : le kit de survie essentiel dans cette guerre monétaire

Timer5 min de lecture

  • Finance
  • Bitcoin

Nous sommes à la croisée des chemins : un moment décisif où la gravité de l’histoire monétaire se réimpose avec une force indéniable. L’ordre mondial n’évolue pas doucement ; il bascule rapidement.

Ce seul mois, les signes sont clairs : un retour vers les actifs tangibles avec la montée de l’or, Bitcoin qui suit le mouvement, et une confiance qui s’effrite envers la plus grande institution fiduciaire du monde — le dollar américain — ce qui entraîne une redéfinition de l’équilibre géopolitique.

Prenons le cas du Japon. Longtemps bastion de la suppression des rendements et théâtre des acrobaties du carry trade, le pays doit désormais faire face à un rapatriement des capitaux. Les investisseurs japonais préfèrent acheter de l’or plutôt que de considérer l’absurde concept d’une obligation d’État américaine sur 100 ans. Cela en dit long.

Le capital qui comprend le risque se déplace en premier. Et en ce moment même, il se déplace — de manière décisive — loin des promesses en papier étrangères pour aller vers une valeur domestique, durable et intrinsèque.

De “The Art of the Deal” au déclin de l’exceptionnalisme américain

Le modèle américain de domination — fondé sur des accords opportunistes et une pensée à court terme — se heurte désormais à des puissances comme la Chine, qui agissent sur des horizons temporels de plusieurs décennies. Elles n’ont pas à s’inquiéter des élections de mi-mandat. Elles pensent au-delà des cycles politiques, et leurs actions en sont le reflet.

Les États-Unis, quant à eux, se sont retirés de leur rôle de gendarme mondial hérité de l’après-Seconde Guerre mondiale. Ce retrait a engendré une nouvelle forme de fragmentation : des blocs régionaux émergent là où il y avait autrefois un consensus mondial. Que signifie cela pour le dollar ? Eh bien, sans que ce soit la fin du dollar, contrairement à ce que prétendent certains chercheurs de buzz sur les réseaux sociaux, c’est probablement la fin de ce dollar-là : hégémonique, incontesté et structurellement dominant.

Cela fait des années que l’on parle de l’émergence de nouvelles puissances — elles se matérialisent désormais. Pendant plus de sept décennies, le dollar américain a régné en maître, soutenu par la puissance militaire, les accords pétrodollars, et la stabilité perçue des institutions américaines. Cette base s’effrite. Nous assistons à l’émergence d’une nouvelle infrastructure économique et financière qui ne tourne plus exclusivement autour de Washington, de Wall Street, ni des cendres de Bretton Woods.

La politisation de la Réserve fédérale, une gouvernance budgétaire erratique, des sanctions unilatérales toujours plus nombreuses et la militarisation des devises poussent même les alliés historiques à remettre en question le coût de leur dépendance au dollar.

Un système monétaire crédible repose sur trois piliers : la confiance, la stabilité et l’efficacité. Comme nous l’avons vu, la confiance s’est érodée. Les deux autres éléments dépendent d’une infrastructure fiable, ce qui ne caractérise plus le dollar américain soutenu par le système SWIFT.

Ainsi, le monde entier cherche une alternative. L’Europe est en première ligne — bien que son virage vers une monnaie numérique de banque centrale, influencée par l’ancien président du Forum économique mondial, soit sans doute une erreur historique que des historiens comme Serge Bernstein et Pierre Milza commenteront un jour.

La voie chinoise : un système parallèle en construction

La Chine, surnommée le Dragon Rouge, construit méthodiquement son propre système financier — ancré dans le yuan numérique — et renforcé par la fusion d’une finance traditionnelle soutenue par l’État avec une fintech hyper-scalable.

En développant des systèmes de paiement alternatifs, en réglant ses échanges transfrontaliers en yuan numérique, et en accumulant des réserves d’or, les nations des BRICS se préparent collectivement à un monde où le dollar ne serait plus le centre.

Un paradigme que des pays comme l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, et la plupart des voisins asiatiques de la Chine préparent depuis des décennies. Contrairement à ce que beaucoup affirment, la motivation n’est pas uniquement idéologique, elle est aussi pragmatique : pourquoi dépendre d’un système monétaire contrôlé par une seule nation dont la stabilité politique interne devient incertaine ?

Mais construire un réseau économique résilient ne se fait pas du jour au lendemain. Et même au sein de ces nouvelles alliances, la confiance reste un enjeu.

La véritable guerre porte sur l’infrastructure monétaire

La bonne nouvelle pour le reste du monde, c’est qu’une innovation neutre, décentralisée, et sans besoin de confiance — d’une ampleur comparable à celle d’Internet — est aujourd’hui capable de répondre à cette nécessité. C’est le moment de parler de Bitcoin et du minage de Bitcoin.

Au-delà de sa fonction de réserve de valeur, Bitcoin est un réseau monétaire. Un réseau sans confiance, soutenu par une technologie spécifique — la blockchain — qui repose sur une infrastructure matérielle : les mineurs de Bitcoin.

Pour ceux qui l’ignorent encore, il est essentiel de comprendre que les mineurs assurent la sécurité du réseau et valident les transactions. Et ils peuvent refuser de le faire, si votre “profil” ne leur convient pas.

La croyance dominante selon laquelle le minage dépend simplement d’électricité bon marché ou d’arbitrages fiscaux est dépassée. Ce fut vrai, mais ce n’est plus suffisant.

Si vous lisez la presse, ou les publications de CoinShares, vous savez sans doute que les gouvernements se réveillent face à une nouvelle forme de course aux armements. Non plus menée avec des missiles ou du pétrole, mais avec du hashrate — l’unité définissant la puissance énergétique des mineurs de Bitcoin.

Sécuriser du hashrate revient, en grande partie, à garantir son autonomie financière et sa souveraineté. Un pays sans capacité de minage domestique risque d’être exclu du réseau financier le plus sûr et le plus neutre jamais conçu. Cela devient un impératif souverain.

Sheikh Tahnoun (TbZ) l’a compris très tôt. Sous sa directive, le fonds souverain Mubadala d’Abu Dhabi, aux côtés de GMX et G42, a investi massivement — localement et à l’international — pour garantir l’accès aux capacités de calcul, y compris la chaîne complète d’infrastructure minière.

Même en France, des discussions stratégiques discrètes avec le fournisseur national d’énergie EDF témoignent d’une ambition étatique sérieuse.

Les acteurs privés, souvent moteurs de l’innovation, ont pris les devants : de Blockstream à Tether, ces entreprises investissent massivement non pas pour des profits à court terme, mais pour une résilience à long terme (Bitcoin Volcano, Bitdeer, Ocean). Ils achètent l’accès à un réseau économique permanent et résistant à la censure.

Le minage de Bitcoin est en train de devenir ce que le pétrole et les pétrodollars étaient autrefois : un axe d’influence, voire de puissance. Un pilier d’indépendance. Dans ce contexte, la ruée vers l’or numérique — ici, les puces et l’électricité — illustre clairement le réagencement géopolitique en cours.

Bitcoin au cœur de la nouvelle souveraineté

La course au hashrate ne se déroule pas dans le vide. Elle accompagne un bouleversement plus profond dans l’ordre monétaire mondial.

Nous entrons dans une ère où la souveraineté est à la fois politique et numérique. Et au centre de ce nouvel ordre émergent — dans toute sa résilience encore mal comprise — se trouve Bitcoin.

Ecrit par
Jean-Marie Mognetti
Publié le25 Avr 2025

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